Nous avions hésité à mettre le double toit des tentes… et nous avons bien fait de les positionner car quelques gouttes se sont encore invitées cette nuit.
Ce matin, nous inspectons les chaussures avant de les mettre car le terrain est envahi de limaces. Les dessous des tentes se sont transformées en réunions familiales de gastéropodes et nous les retirons, une à une de leurs pistes de danse.
Encore de très belles pistes cyclables aujourd’hui dont celle qui nous fait passer par Aquileia, haut lieu de l’Antiquité car elle a accueilli une grande colonie romaine fondée en 181 avant JC et a été une capitale régionale. De nombreux vestiges sont mis en valeur et accessibles visuellement depuis la piste cyclable. Nous nous arrêtons pour quelques photos et la pause grin-grin (comprenez l’en-cas du matin).
La piste cyclable traverse ensuite la mer pour rejoindre la presqu’île de Grado. Les stations balnéaires se succèdent avec, à nouveau, leurs plages privées, cette fois-ci délimitées par de grandes barrières qui en interdisent l’accès aux Very Normal People. Au bout de quelques kilomètres, nous trouvons tout de même un accès public. Nous y passons une bonne partie de l’après-midi. Comme sur l’océan, la marée fait son effet et il faut faire plusieurs centaines de mètres avant de pouvoir s’immerger. Pour le plus grand plaisir des enfants, la marée basse dévoile des centaines de crabes, spectacle vivant !
Il ne reste plus qu’une journée de beau temps demain avant une nouvelle perturbation. Il nous faut donc avancer encore un peu aujourd’hui afin d’atteindre la frontière Slovène demain soir et le début de la Parenzana, cette piste cyclable qui emprunte une ancienne voie de chemin de fer et qui est réputée pour être l’une des plus belles d’Europe.
Nous roulons jusqu’à 19h00 et nous arrêtons sur un lieu encore très agréable qui accueille les sources du Timavo, une rivière locale.
Demain, l’étape commencera par une belle montée, ce que nous n’avons pas connu depuis bien longtemps…