Une étape de transition mais déjà une étape de montagne !
Comme à chaque fois que nous repartons d’un lieu où nous nous sommes confortablement installés, notre préoccupation matinale consiste à s’assurer que nous n’avons rien oublié. Ce ne serait pas bien grave en soi mais tout ce que nous transportons est encore plus utile et donc plus précieux lorsque nous sommes en itinérance.
Le temps est à l’éclaircie et le paysage splendide. Les montagnes nous toisent de leurs sommets enneigés et la haute Romanche s’offre à nous.
Les deux premiers kilomètres du jour, relativement plats, laissent vite la place aux premières pentes du col. Et ça commence fort ! Un premier kilomètre, juste après le barrage hydroélectrique, annoncé à 8,5 % de moyenne, soit le maximum pour que nous puissions rester sur les pédales de nos lourdes montures.
Les premiers tunnels arrivent également. Hantise des cyclistes car la chaussée se rétrécit et le bruit assourdissant des véhicules qui pénètrent dans ces percées routières provoque une poussée d’adrénaline venant puiser un stock important des calories du jour.
Ça ne s’arrête pas de monter. Parfois la pente est plus clémente, parfois elle s’élève et nous oblige à effectuer de nombreuses pauses.
Nous arrivons enfin au barrage du Chambon, lieu empreint d’émotions car Alain, le Papa de Valérie a été longtemps gardien de refuge sur ces sommets. Il est décédé brusquement sur un chemin de randonnée, en 2016, trot tôt, beaucoup trop tôt. C’est lui, certainement, qui nous a offert l’impulsion décisive pour vivre le grand voyage de 2018-2019 et par extension celui-ci. Nous pique-niquons avec vue sur le refuge des Chatons, moment privilégié.
L’ancienne route du barrage a été transformée en voie réservée aux cyclistes et comme nous sommes les seuls fous à pédaler avec ces températures encore hivernales (3 petits degrés à 13h00) nous avons l’impression VIP d’avoir privatisé la route.
Nous sommes à 1 000 mètres d’altitude, encore 500 mètres de dénivelé positif pour rejoindre La Grave où nous avons finalement décidé de passer la nuit. Trop risqué de s’élancer sur les dernières pentes enneigées du col, surtout si un incident mécanique (toujours possible, nous en avons fait l’expérience en arrivant sur Grenoble) venait à nous retarder. En couple nous l’aurions peut-être tenté mais avec des enfants la donne est différente.
Il se murmurre que du renfort cycliste pourrait venir nous prêter main forte…
Nous louons donc une chambre dans un gite-auberge de jeunesse, savourons la douche chaude et une soirée à l’abri, avec vue sur la Meije avant de nous élancer demain à l’assaut du Lautaret.
VeLove Family 
sniff…salut Chaton !
😪
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Quel courage, je suis admirative ! Ces paysages magnifiques sont une juste récompense à tous vos efforts !
Bisous 😘
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Oui beaucoup d’émotions en voyant chaton … mais il offre de magnifiques paysages, un temps magnifique, et une forme incroyable … merci pour ce partage
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Bravo les très courageux cyclistes, le papa de Valérie doit être bien fier de voir ce peloton si familier affronter ces pentes avec autant de détermination
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Bonjour ! Donc aujourd’hui le Lautaret ? Dur, dur ! Je vois Lauranne aujourd’hui je lui montrerais vos exploits. Au fait quel âge ont vos enfants ? Possible qu’elle me le demande…
Bon courage pour cette journée.
Biz
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Bonjour Dominique,
Lautaret monté hier.
Naïa a 8 ans, Esteban 13 et Lalie 15.
Bonjour à Lauranne de notre part
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Que de souvenirs se réveillent avec vos photos du lac Chambon …
C avec beaucoup d’émotion que je viens de vous lire avec mon mari parti trop tôt lui aussi il y a 2 ans et demi avions parcouru tous ces endroits magiques !!
Belle journée pleine d’énergie pour affronter ces pentes majestueuses !!
Doux bisous à tous
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Bonjour à toute la famille du courage. Je n’avais pas réussi à concrétiser une secrète envie de venir vous assister au départ… Peut-être parce que je ne connais que Christophe et dans un contexte professionnel, je n’ai pas osé risquer d’intruser des moments nécessairement intimes avec vos proches. Cependant, depuis que vous avez enfourché vos montures, je suis assidûment vos aventures par le biais du numérique, qui malgré mes réticences de vieux, je dois bien le reconnaître, permettent de vous suivre dans cette aventure qui fait un beau pied de nez au progrès technique et remet le monde à taille humaine! Enfin, à la taille des quelques humains VIP qui osent s’y confronter. En tant que grenoblois de naissance et drômois d’adoption, cette première partie de votre voyage se déroule dans des lieux connus et que j’ai même déjà parcouru en vélo ! Si si ! La route de St Martin d’hères-Uriage-Vizille était mon terrain d’expériences cyclistes de ma fin d’adolescence. Mais pas au-delà ! Votre étape jusqu’à La Grave a produit chez moi un sentiment différent. De vous sentir commencer à affronter ensemble les véritables difficultés me touche très fort. J’ai envie d’honorer la force de votre lien familial que vous savez si bien mettre à l’épreuve. De vos aventures, c’est ce que je retiens le plus intensément au-delà des prouesses physiques, et vous êtes un exemple merveilleux, une leçon à transmettre dans ce monde dans lequel les humains peinent tant pour se parler ou même se rencontrer pour de vrai. Etre ensemble et affronter l’instant présent quel qu’il soit en s’appuyant sur la groupe, mutuellement nourris, portés, contenus et renforcés par ce même groupe, cela me semble être ce dont vous témoignez chaque jour, en roulant toujours plus loin sur ces chemins du monde! Merci à vous 5 de nous offrir une aussi grande leçon d’humanité et d’humilité. Je vous suis, bien assis au chaud, mais je vous suis. Que le courage et le lien continuent de vous inspirer. A bientôt, Patrick Sentis
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bravo, courage pour le col
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Se sont de biens jolis paysages ,que vous nous offrez ce jour ,avec un ciel bien plus bleu que dans le lot .vous avez supporté des températures bien fraîches encore .cette étape avec l émotion de se remémorer les souvenirs des êtres chers qui se sont trouvés dans ces magnifiques paysages à un moment de leur vie.bon courage pour l etape suivante et bonne nuit bien au chaud .
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