Cergy la Tour – La Collancelle : 56 km (total : 433 km)

Nous avons dormi comme des loirs dans ce petit coin de nature préservé de tout passage. Quel plaisir d’être réveillés par les premières lueurs du soleil et les bêlements des moutons voisins.

Le rangement du camp se fait tranquillement, les habitudes sont prises et chaque chose a sa place.

Nous petit-déjeunons et reprenons notre route sur ce beau chemin de halage. Des ragondins (de GROS ragondins !), des cigognes et de magnifiques hérons nous invitent à la pause.

Nous parcourons les méandres du canal du Nivernais avec entrain, profitant d’une affluence très réduite pour rouler côte à côte et échanger longuement sur de multiples sujets.

Ces journées à vélo prennent parfois la forme d’un cahier de vacances axé sur l’observation pour les enfants. La découverte des différents départements traversés, des cours d’eau longés ou des cultures observés constituent des cours vivant de géographie tandis que les sites culturels ou même l’origine de la création des différents canaux viennent parfaire quelques notions historiques. La socialisation fait également partie du programme lorsque nous croisons d’autres voyageurs ou nous arrêtons pour discuter avec des locaux.

Demain, comme vous le découvrirez, c’est l’heure de la rédaction.. .

Après une pause déjeuner quelques kilometres après Chatillon en bazois, au bord d’une écluse, nous poursuivons sur une dizaine de kilomètres jusqu’à La Collancelle : objectif trouver un lieu où recharger nos batteries (numériques) car nous venons à bout de nos réserves et le chargeur solaire peine à subvenir aux besoins des téléphones et de la tablette. Un camping départemental propose des bungalow-tente à un coût très abordable. Ce soir nous nous paierons donc le luxe de dormir sur de vrais matelas après cette première semaine passée sous tente. Nous rechargerons donc à la fois les batteries numériques et physiques.

Nous profitons de la fin de l’après-midi pour se rafraîchir dans le lac tout proche puis nous affairons à préparer un repas que Naïa réclamait depuis le départ : des crêpes !

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