Roanne – Digoin : 76 km ! (total : 282 km)

Depuis quelques nuits nous ne mettons plus le double toit des tentes afin de pouvoir bénéficier de quelques courants d’air salutaires. Nous vérifions régulièrement la météo et c’est une nuit clémente qui était prévue sur Roanne.

Sauf qu’à 5h00 ce sont de grands éclairs qui viennent zèbrer notre plafond nocturne. Les parents s’activent à placer, en urgence les double-toits. Juste à  temps ! Une belle averse viendra rafraîchir l’atmosphère. Les enfants, eux, ne se sont aperçus de rien !

Nous partageons un copieux petit-déjeuner avec Julien et Valérie qui nous aurons accueilli comme de vieux amis. Nous avons du mal à quitter cette sympathique famille mais nous nous reverrons certainement !

Roanne n’était pas une ville qui sonnait très « glamour » dans nos esprits. Nous savions à peine où la placer (approximativement) sur une carte et pourtant cette sous-préfecture de la Loire nous aura séduit par la qualité de ses aménagements et ses grands espaces.

Nous quittons la cité de Pierre Troigros, une semaine après le tour de France et rejoignons très vite une belle voie verte qui serpente entre Loire et canaux associés sur d’anciens chemins de halage au revêtement de grande qualité.

Les lignes droites sont parfois longues et mettent nos fessiers immobiles à rude épreuve mais nous sommes sous le charme de ces voies de bateliers et nous arrêtons souvent pour observer cette généreuse nature. Des cigognes à droite, de belles charolaises (on parle de bovins ici, bien sûr !) à gauche sans oublier de regarder parfois tout droit pour éviter quelques cyclistes venant en sens inverse.

Nous nous arrêtons pour notre pause méridienne… à 15h30 sous les arbres du parc bordant l’imposante église de Saint-Yan et y restons deux longues heures à nous substanter et jouer aux cartes.

Nous remontons sur nos montures à la fraîche pour faire un crochet d’une quinzaine de kilomètres afin de passer par Paray-le-monial.

Plus de 3500 pèlerins y sont réunis pour quelques jours. Nous échangeons avec de nombreuses personnes. Offrons de multiples vélos en fils chenilles avant de faire quelques photos souvenirs et de reprendre la voie verte direction plein Ouest.

Encore 10 km et nous arrivons près de Digoin. Il est 21h00 ! Un stade de foot est situé en proximité de la voie et son herbe généreuse appelle nos tentes et matelas pour une nuits réparatrice après cette nouvelle longue journée de vélo.

Un apéro pendant lequel nous partageons, comme nous le faisons régulièrement, les commentaires du jour reçus puis nous avalons nos 500 gr de pâtes avant de nous retrouver pour un petit film sous la tente. Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux juste se satisfaire du nécessaire…

PS : la vidéo d’hier est réparée