Chaudement : Brignais-Les Olmes : 50 km (total : 146 km)

Nous nous sommes couchés avec une petite appréhension : « Et si un arrosage automatique était programmé en pleine nuit afin d’hydrater tout ces pommiers ? »

Quelques bruits de sangliers au loin mais pas d’arrosage automatique, de quoi bien récupérer avant cette nouvelle journée qui s’annonce plus complexe.

Le départ est plus matinal, 8h, et nous permet de bénéficier des derniers moments de fraîcheur.

Nous passons les faubourgs déjà vallonnés de la capitale des Gaules puis attaquons des reliefs plus prononcés. Nous quittons les grands axes pour serpenter par les routes secondaires et leur relief souvent plus accidentés.

Nous nous donnons le challenge d’arriver avant midi à Lozanne (presque un petit air de Suisse) afin de pouvoir acheter un nouveau casque à Naïa,  les ficelles du sien ayant fini de se désagreger hier soir.

11h58 : mission accomplie. Nous achetons également une chambre à air supplémentaire au cas où.

Nous remontons sur le plateau, direction Tarare. La montée est suffocante, les pneus s’enfoncent sur des parties de goudron et vont tatouer le bitume du relief de nos pneumatiques.

Nous avons vraiment du mal à avancer. La vue est magnifique mais la montée nous semble interminable. Sur une nouvelle portion bien pentue, un monsieur est en train de tailler sa haie. Nous échangeons nos bonjours et sans doute face à l’effort qui s’exprime sur nos visages, il nous propose de remplir nos bidons avec de l’eau fraîche. Alain (dont l’origine Arabe : « Al Aïn » signifie la source, un signe !) et Marie-Ange (la bien-nommée) seront nos sources de générosité du jour. Les gourdes d’eau sont très vite accompagnées de glaces et d’une proposition de se rafraîchir dans leur magnifique piscine. Impossible de résister !

Du pur Bonheur ! Nous profitons pleinement de cet instant avant de repartir et de remercier chaleureusement nos hôtes. En partant Esteban aura cette phrase qui résume bien les choses « C’est ce genre de rencontres qui rendent les voyages magiques » !

La fin d’après-midi est moins chaude mais les reliefs sont encore là  (plus de 1200 mètres de dénivelé positif aujourd’hui, ce qui est déjà pas mal pour nous). En traversant le beau village des Olmes, nouvelle crevaison à  l’arrière du piano blanc, au même endroit qu’hier. Le pneu, tout neuf que nous avons monté juste avant le voyage, semble avoir un défaut et provoque des usures prématurée des chambres à air. Et comme la chambre à air que nous avons acheté est à grosse valve lorsque notre jante n’est configurée que pour les petites valves, il faut à nouveau réparer.

Les enfants trouvent notre lieu de réparation, à proximité d’un parc de jeu, parfait avec sa tyrolienne à proximité. Le parc contient également un lieu pour recharger les batteries ainsi qu’un point d’eau. Ce sera donc parfait pour ce soir et cela nous permettra de voir si notre réparation tient la nuit avant de nous mettre en quête du bon type de chambre à air.